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La campagne pour le tramway

Avant l'annonce officielle du début des travaux de la ligne de tramway, la ville avait lancé une vaste campagne sur le projet du tramway T2.

Des kakémonos sur les candélabres, d’impressionnantes bâches, dont une sur le fronton de la mairie, une palissade rue de Pontoise de trente mètres, des stickers et autocollants dans les poches des Bezonnais, des affiches plein la ville, Bezons annonce la couleur.

ALORS CE TRAMWAY, 
ÇA VIENT?

Le discours du maire

Aujourd’hui, nous avons la certitude que le tramway viendra jusqu’à nous, mais nous ne savons pas précisément quand.

Aussi, avant d’évoquer l’état du projet, ai-je voulu vous redire, avec mon prédécesseur, Jacques Leser qui a lancé cette idée en 1992, combien nous nous réjouissons de cette première victoire.

Cette première victoire, nous la partageons avec toutes celles et ceux qui, depuis près de 15 ans déjà, ont défendu, soutenu cette « utopie » devenue aujourd’hui réalité.

Je pense avant tout aux Bezonnais qui ont pesé de façon décisive sur l’évolution de ce dossier.

Toute aussi décisive aura été l’implication personnelle de Robert HUE, alors député de notre circonscription, dans l’aboutissement de ce projet.

C’est en effet sur son invitation et celle de Jacques Leser, que le ministre des transports de l’époque, Monsieur GAYSSOT, fait le déplacement pour Bezons et mesure l’intérêt de cette réalisation. Nous sommes alors en 1998.

La mobilisation des Bezonnais, au travers de la pétition qu’ils auront été 4 500 à signer, à laquelle s’ajoute la volonté des décideurs politiques de l’époque, permettront la mise en œuvre des études préalables et son inscription au 11e contrat de plan État/Région 2000/2006.

Contrat de plan que Monsieur Mothron, alors Conseiller régional, n’approuvera pas en s’abstenant.

En 2002, l’alternance sortie des urnes nous fait craindre le pire.

Très rapidement, des rumeurs persistantes courent, selon lesquelles, le nouveau ministre des transports, Monsieur de Robien, remettrait en cause nombre de dossiers majeurs, parmi lesquels le troisième aéroport.

Le T2 serait aussi, nous disait-on, menacé.

Nous sommes toujours en 2002 et préoccupé de cette situation, je tiens une conférence de presse et propose aux Bezonnais une nouvelle mobilisation.

À l’automne 2002, nous lançons une nouvelle campagne de pétitions qui recueillera, en l’espace de trois mois seulement, 5 500 signatures et de nombreux soutiens, notamment du GIABCA, de la Chambre de commerce et de l’industrie, d’associations et d’élus de toutes sensibilités.

Les groupes des élus communistes à l’Assemblée Nationale et au Sénat déposeront des questions orales et écrites au gouvernement et une motion proposée par le Conseiller général de Bezons, Bernard CALABUIG, sera même approuvée à l’unanimité par l’Assemblée départementale.
Puis, avec Monsieur MOTHRON, enfin rallié à ce projet, nous interpellons le secrétaire d’État aux transports, Monsieur BUSSEREAU.

Mes amis parlementaires obtiennent entre temps l’inscription de ce dossier à l’ordre du jour d’une réunion du STP, le Syndicat des Transports d’Île-de-France d’aujourd’hui. Nous sommes alors en 2003.

Depuis, le schéma de principe du tracé du T2 a été adopté. De nombreuses réunions de travail se sont tenues avec l’ensemble des partenaires : l’État, le STIF, les conseils généraux des Hauts-de-Seine et du Val d’Oise, les DDE des deux départements, la RATP et les villes concernées par le tracé.

En décembre 2005, l’enquête publique est lancée et un calendrier de travaux est proposé, parmi lesquels ceux visant à conforter, et élargir, dès 2006, le pont de Bezons, l’étape suivante étant le démontage du toboggan.

Comme vous le savez, aucuns travaux majeurs ne seront engagés et nous apprenons, début 2006 que la livraison du tramway, n’est plus envisagée pour 2008, mais pour le 19 août 2009.

19 Août 2009 ! Chacune et chacun d’entre vous apprécieront la précision !

Or, nouveau rebondissement, la presse fait état, cet hiver, de l’abandon, du report, voire de retards dans les projets majeurs en matière d’infrastructures de transports.

Le T2 est sur la liste de ceux qui n’arriveront pas à l’heure à quai !

Les financements pour l’ensemble de ces projets, nous dit-on, manqueraient à l’appel.

341 M€, selon la RATP. 92 M€, rien que pour l’année 2006, selon la Région.

Aussitôt ces éléments rendus publics par les médias, nous interpellons, au mois de février, tous les décideurs, dont le premier ministre, Monsieur de VILLEPIN, le Président du Conseil régional, Monsieur HUCHON, car nous ne sommes pas officiellement informés de ces décisions.

Aucune de ces deux personnalités n’a daigné répondre. Pas même Monsieur SARKOZY, président du Conseil général des Hauts-de-Seine, probablement plus soucieux de penser en se rasant « à la France d’après »!

Seuls le Préfet et le président du Conseil général du Val d’Oise nous ont accordé audience, reconnaissant cependant l’insuffisance de financement pour le projet.

Quant à la présidente de la RATP, Madame IDRAC, elle vient, cette semaine de me répondre pour me confirmer que, je la cite: (...)« le planning prévisionnel de l’opération prévoit un démarrage des travaux mi-2007 pour une mise en service en 2010. » (...)

Confirmation nous est également donnée qu’il faudra trouver « un complément de financement pour boucler le projet et lancer les travaux. »

La somme correspondant au nouveau schéma de principe est, toujours selon Madame IDRAC, de 178M€.

Je signale au passage que le courrier de la présidente de la RATP est le le seul qui me soit parvenu depuis plus de trois mois avec les éléments nouveaux que je viens de porter à votre connaissance. En toile de fond de ce dossier, nous voulons pointer du doigt un certain nombre de conséquences liées à des choix politiques que nous qualifions de très inquiétants, voire irresponsables pour nos concitoyens, dont les besoins, notamment en matière de déplacements, sont très importants.

Tout d’abord, je veux évoquer la loi dite de décentralisation qui ne permet pas aux collectivités territoriales de répondre pleinement aux besoins en constante progression des populations dans les domaines aussi divers que l’aménagement du territoire, l’amélioration ou la préservation de l’environnement, mais aussi sociaux.

Cette conception libérale de la décentralisation, qui n’est rien d’autre qu’un nouveau pas franchi dans le désengagement de l’État, ne cesse d’alourdir la charge des collectivités territoriales, sans que les ressources pérennes et évolutives viennent leur apporter les moyens d’assumer les nouvelles responsabilités.

L’État se déleste ainsi d’importantes responsabilités comme la gestion des routes nationales.

Ce « délestage » n’est pas non plus sans conséquences sur les retards pris dans ce dossier du tramway, puisque ce transfert de compétences conduit les deux conseils généraux à reprendre la maîtrise d’ouvrage de l’insertion urbaine du projet.

Le Val d’Oise vient d’ailleurs, tout récemment de délibérer dans ce sens.

Il revient à présent aux deux assemblées départementales de concrétiser le plan de financement, de procéder aux inscriptions budgétaires et de définir un calendrier des travaux pour les anciennes routes nationales concernées.

Je pense notamment à la 392, à la 311 et à la 308.

S’agissant du STIF, chacun a en mémoire les nombreuses manoeuvres de la droite, opérées à tous les échelons, depuis juillet 2005 pour bloquer toute évolution des transports franciliens et le transfert du syndicat aux collectivités.

Alors que nous souhaitons enfin connaître les intentions et les engagements du STIF concernant le T2, nous n’avons aucune nouvelle de nos sollicitations, notamment celles lancées en direction de Monsieur HUCHON qui en assure désormais la présidence.

Impatients nous le sommes, car au-delà des rames du tramway, les enjeux sont multiples: ce sont des conditions de transports améliorés pour de très nombreux salariés en particulier, ce sont des voitures en moins, des emplois en plus, un environnement et un cadre de vie considérablement améliorés.

Agacés et en colère, nous le sommes aussi.

Nous le sommes car on nous laisse entendre que les financements manquent pour prolonger le T2, alors que Monsieur SARKOZY entend lancer en 2010 les travaux d’un tunnel situé chez lui, entre la porte Maillot et le pont de Neuilly.

Tunnel dont le coût pourrait avoisiner le milliard d’€ !

Un milliard d’€, cela représente, excusez du peu !, l’équivalent de tous les crédits routiers investis par l’État et la région Île-de-France dans le 11e contrat de plan 2000/2006 !

Mais où sont donc les intérêts des franciliens? Que deviennent leurs préoccupations en matière d’emplois, de logement, et de développement des transports collectifs ?

Lors de l’entretien que m’a accordé le Préfet, je lui ai rappelé les nombreux atouts majeurs que comporte un projet comme celui du T2, en lien avec les dossiers ANRU.

Atout majeur en terme de déplacements avec un trajet entre la Défense et le pont de Bezons parcouru en 12 minutes.

Une circulation des trams de 5h00 à 1h00.

420 voyageurs par tramway. 70 000 voyageurs attendus par jour. 19 millions par an.

Atout majeur en terme d’emplois à Bezons avec la construction de 64000 m2 de bureaux. 3700 m2 de commerces.

Atout majeur en terme de logements sur notre ville avec environ 500 nouvelles constructions.

Atout majeur sur le plan environnemental avec le doublement des espaces verts en pleine entrée de ville et du département. De 17 000 m2, nous passerions à 27000 m2.

Atout majeur en matière d’équipements publics nouveaux : Une maison de la petite enfance avec crèche familiale et halte garderie. Une centre social reconstruit, un nouveau groupe scolaire, un centre de loisirs maternel, un nouvel hôtel de ville dont les Bezonnais et les agents territoriaux de la ville ont le plus grand besoin. Un nouveau centre technique municipal.

Toutes ces réalisations, intimement liées à l’arrivée du tramway, pensées dans le cadre de nos dossiers ANRU, ont déjà fait l’objet de nombreuses réunions de concertation avec les habitants.

Nous avons beaucoup travaillé. De toute cette réflexion avec les habitants ont également émergé : un schéma de déplacement, un plan de formation en lien avec la requalification possible de nos lycées.

Il s’agit, vous le voyez bien, du développement harmonieux de notre commune.

Voilà pourquoi, avec les Bezonnaises et les Bezonnais nous sommes impatients

Les tergiversations en tout genre et autres considérations politiciennes sur fond de calendrier électoral, nous disons : ça suffit !

Voilà pourquoi nous lançons cette nouvelle campagne intitulée : « Alors, ce tramway ça vient ?! »

Oui, il est urgent que le T2 arrive à quai à Bezons et que l’on envisage, sans plus attendre, dans le cadre du prochain contrat de plan, sa prolongation vers Argenteuil et Cormeilles-en-Parisis.

La réalisation de ce tramway est, nécessaire, urgente, incontournable, utile et rentable.

Les travaux doivent commencer au plus vite, leurs financements clarifiés, les calendriers annoncés et mis en oeuvre.

La conduite jusquà son terme de ce dossier, nous ne l’imaginons pas comme une course de fond, ni un marathon. Nous nous plaçons dans la phase finale d’une course qu’il faut engager quand on aborde la dernière ligne droite. C’est à dire un sprint !

Tant de projets pour la qualité de vie des habitants sont en jeu, ici à Bezons, mais sans doute aussi dans les 5 autres nouvelles communes prochainement traversées par le T2 que sont Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Colombes et Nanterre.

Afin de marquer cette impatience, dans les tout prochains jours, nous allons habiller notre ville aux couleurs du tramway:

Des Kakémonos sont, dès à présent, fixés sur les candélabres, d’impressionnantes bâches sont apposées sur la passerelle surplombant la future station du tram, ainsi que sur le fronton de la Mairie.

Il y aura des affiches plein la ville.

Des casquettes, des autocollants, des porte-clés, etc. seront massivement distribués lors de notre traditionnelle foire de Bezons en septembre.

Bref, nous allons mener une vaste campagne, jusqu’au démarrage des travaux.

Ce dossier, vous l’avez mesurez, nous tient particulièrement à cœur et il méritait que nous lui consacrions un peu de temps.

La campagne a été lancée le 2 juin, jour de la conférence de presse du maire, Dominique Lesparre.

La campagne a été lancée le 2 juin, jour de la conférence de presse du maire, Dominique Lesparre.